J’avais lu le roman Charlotte de David Foenkinos et j’avais trouvé que c’était un très beau roman inspiré d’une histoire vraie et retraçant la vie de Charlotte Salomon, peintre allemande morte à Auschwitz à l’âge de 26 ans.
Arrivée au tiers du roman de « la famille Martin », je me suis d’abord demandé ce qui était arrivé à l’auteur (qui reconnaissait être en panne d’inspiration), pour construire un roman sur la première personne qu’il rencontrerait en bas de chez lui.
Malgré quelques pointes d’humour, je trouvais le roman un peu mièvre.
Puis je me suis laissée porter par l’histoire des personnages qui se prennent au jeu.
Si l’on devait chacun faire l’objet d’un roman, notre vie ne deviendrait elle pas romanesque ?
Bref un bon moment de lecture plaisante et légère où l’auteur est à la fois spectateur et acteur.
Pour vous donner une idée de cet auteur que j’apprécie, je vous livre ci-dessous une anecdote de l’auteur parue dans la revue « Cosette » en avril 2021, dans l’article « remettre des paillettes dans nos vies » en cette période de confinement.
« Une seule phrase pour le moment pour mettre des paillettes : se désabonner de Netflix.Ou alors voyager n’importe où, prendre n’importe quel train. J’en suis à rêver d’un week- end à Limoges. Organiser des soirées bisous. Dès qu’on aura vaincu le virus, on se fait des soirées où tout le monde se fait la bise. Une sorte de partouze de la tendresse. »
C’est pas mignon ? J’adore !!
Sandrine des Etangs